Meilleure analyse de l'intervention contre l'État islamique

[Admin]

Tout le monde contre l’État islamique

Depuis plus d’une dizaine d’années, le Moyen-Orient est aux prises avec plusieurs groupes d’extrémistes islamiques promouvant le terrorisme, la violence et sa domination sur le monde entier. Ayant comme cible le monde occidental, plus précisément les États-Unis, ces extrémistes islamiques ont pour but d’anéantir ces derniers pour être en mesure de dominer le monde. Aujourd’hui, ces terroristes, connus sous le nom de ‘’djihadistes‘’ progressent sur les terres de l’Irak et de la Syrie où ils tuent des innocents et prennent possession des terres. Leur groupe connu sous le nom de ‘’l’État islamique’’ ne cesse de croître et les autorités locales n’ont plus les ressources nécessaires pour éliminer ce mouvement et donc pour protéger sa population. L’État islamique, originaire d’Al-Qaïda en Irak, est né en 2006 et s’est concrétisé avec le but de rétablir le califat sur les territoires irakiens et syriens en juin 2014. Au printemps dernier, le président de l’Irak a demandé de l’aide aux forces armées américaines. C’est pourquoi, qu’en août dernier, Barack Obama a décidé de frapper des sites de l’État islamique en Irak avec des bombardements aériens. La plupart de ces bombardements ont eu lieu dans le nord de l’Irak, plus précisément à Mossoul, où il y a une forte concentration de terroristes. Après la décapitation de deux journalistes américains par des djihadistes, Barack Obama a décidé de prendre les choses en main et d’étendre une importante masse de raids partout où il y a des djihadistes en Irak et en Syrie. Dégoûté par les actions de ces terroristes, le président américain a mentionné que l’État islamique devait être éradiqué. Pour cela, le clan Obama demande l’aide des pays occidentaux et des pays avoisinant la Syrie et l’Irak tels que l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Jordanie et l’Iran. Ce groupe de pays formerait une coalition et aiderait les combattants contre l’État islamique en leur offrant des armes, de l’aide de spécialistes militaires et du soutien aérien. Pour l’instant, l’Iran reste indépendant face à la coalition proposée et aide déjà leurs voisins irakiens. Plusieurs alliés des États-Unis, des pays occidentaux tels que le Canada, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, etc., ont déjà promis une aide en armement et en stratégies de combats pour les militaires qui combattent l’État islamique. Le 15 septembre dernier, une conférence a eu lieu à Paris pour coordonner les aides, les soutiens et les actions pour l'armée iraquienne qui lutte contre ce groupe terroriste. Plusieurs pays, dont les cinq membres permanents de l’ONU, se sont présentés à cette rencontre. Cette conférence a eu pour but de définir la coalition qui contribuera à l’éradication de l’État islamique. Le problème que rencontre les États-Unis en voulant lutter contre l’État islamique en Syrie est dû au fait que la Russie, membre permanent de l’ONU, et l’Iran sont alliés à Bachar El-Assad, homme très controversé dans l’affaire d’utilisation d’armes chimiques contre son peuple. En même temps d’éliminer les djihadistes, les États-Unis veulent mettre fin au régime de Bachar El-Assad. Cela pourrait créer des tensions dans la coalition et donc avantager les djihadistes qui souhaitent la chute du monde occidental. Avec la prochaine attaque de l’armée américaine en Syrie, l’État islamique commence à se déplacer et s’éparpiller un peu partout pour compliquer la tâche aux américains. Ces bombardements, pour les djihadistes, les encouragent à frapper plus fort et à intimider davantage les pays occidentaux. Après la promesse du clan britannique d’envoyer des armes à l’armée Kurde, des opposants de l’État Islamique, un extrémiste islamique a publier une vidéo où il décapitait un humanitaire britannique, David Haines, en mentionnant son mécontentement face aux décisions prises par l’Angleterre et en démontrant que ce groupe ne se laisserait pas faire. En Irak, tout comme en Syrie d’ailleurs, une solution politique s’impose pour cesser les problèmes de guerre qui durent depuis une éternité. Plusieurs penseraient qu’un système fédéraliste et d’une garde nationale dans chaque province de l’Irak l’aideraient à se sortir de cette ère noire. Pour l’instant, le clan étatsunien veut montrer qu’ils ne se laisseront pas intimider par la mort de deux de leurs journalistes et vont faire tout en leur pouvoir pour rallier le plus de pays possible qui vont les aider à effacer ces extrémistes islamiques pour le bien de la population irakienne, syrienne et mondiale finalement.

[KimDrouin]

Un combat éternel

En septembre 2014, les attaques de l’État islamique persistent toujours et il y a plusieurs décès de civils irakiens et syriens. C’est pourquoi il y a une grande vague de migrants qui se réfugient en Turquie, soit une centaine de milliers de personnes dans un très court laps de temps. Obama, le président des États-Unis, a admis qu'il avait sous-estimé la menace que représentait le groupe de l'État islamique. Pour s'y faire, depuis le mois de septembre, les frappes aériennes des États-Unis ne vont qu'en augmentant. Selon le site internet du journal La Presse; « La coalition militaire menée par les États-Unis poursuit ses opérations en Syrie contre l'organisation djihadiste État islamique » pour empêcher la prise de contrôle de l'Irak par l'État islamique. De plus, le président de la maison blanche rajoute que ces deux pays devraient régler leurs conflits politiques respectifs pour aider à la situation présente. Pour se faire, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a déclaré qu'il enverrait plusieurs effectifs militaires dans la zone à conflit, pour apporter de l'aide aux troupes irakiennes et non pour combattre à leurs côtés . Aussi, l’Angleterre a déclaré qu'elle se rejoignait à la coalition menée par les États-Unis en envoyant du support aérien pour le conflit actuel.

[Sébastien Paquette]

Conflit en Irak et en Syrie: C'est reparti

La seule information importante qui n'a pas été mentionné lors de cette analyse est le fait que le conflit a pour base l'invasion des États-Unis en Irak en 2003. Ce conflit qui sévit en Irak et en Syrie est loin d'être terminé. Depuis le 19 septembre, plusieurs éléments sont venus s'ajouter au conflit qui était déjà d'une proportion assez gigantesque. En effet, le Canada qui, jusqu'à ce jour, n'était pas impliqué dans ce conflit à décidé d'y participer. Le premier ministre Stephen Harper à déclaré qu'il n'y aurait pas de grands déploiement contre l'État islamique, donc aucunes troupes au sol. Celui-ci a aussi déclaré qu'un débat serait amorcé à la chambre des communes afin d'être paré à toute éventualité et afin de penser à la stratégie à adopter.. De plus, deux avions ravitailleurs ont été envoyés à l'entretient ce qui pourrait nous laisser croire que le Canada pourrait éventuellement s'impliquer lors de certaines frappes contre ce groupe extrémiste. Le premier ministre Stephen Harper a laissé croire qu'une conférence serait organisée vendredi le 3 octobre afin d'informer la population de la stratégie que le Canada compte utiliser en Irak. Un autre pays a fait aussi son entré dans le conflit qui règne en Syrie et en Irak. Effectivement, le Danemark, un pays qui disait ne pas vouloir participer au conflit c'est vu dans l'obligation d'intervenir suite au vote fait jeudi le 2 octobre au parlement. Un déploiement de taille sera présent en Irak suite à cette décision. Une escadron de sept F-16 ainsi que 140 militaires seront déployés en Irak pour une période de 12 mois.

[yarahatem]

Lutte contre l’État islamique : une mise à jour
Depuis vendredi dernier, la situation en Irak et en Syrie a changé. Le Canada s’impliquera peut-être dans la lutte. M. Harper à affirmer que le Canada ne sera pas seulement témoin, surtout étant donné que ses alliés importants comme les États-Unis sont impliqués, mais qu’il participera au règlement de ce conflit. L’aide qu’ils fourniront, par contre, n’a pas encore été décidé à partir du 27 septembre. Trois jours plus tard, mardi le 30 septembre, la Grande-Bretagne s’est joint à la lutte, en menant ses premières attaques en Irak contre l’ÉI depuis qu’elle fait parti de la coalition militaire internationale. Récemment, le 2 octobre, le parlement turc a approuvé un système qui fera en sorte que le gouvernement pourra intervenir militairement contre les membres du groupe de l’ÉI en réponse aux attaques commises quelques jours avant proche de la ville syrienne de Kobani sur la frontière turque. Cette attaque qui à amener plusieurs Kurdes de la ville et de ses environs à devoir se réfugier en Turquie. Même après une semaine depuis le début des bombardements venant de l’armée américaine, l’État Islamique n’a encore donné aucun signe de faiblesse. Le groupe persiste malgré leurs pertes en hommes et en terrain. Selon les kurdes et les brigades rebelles anti-Assad, les États-Unis devraient se concentrés sur les zones de combat pour éviter de tout simplement bombarder des bâtiments vides. Si les États-Unis et leurs alliés veulent en finir avec cette menace, il est clair qu’ils devront s’associer à l’YPG (une milice syrienne qui s’appelle l’Unité de protection du peuple).

[GabrielleGeorges]

Depuis le début des bombardements en Syrie, les raids provenant des États-Unis ainsi que de nouveaux alliés arabes, comme l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Bahreïn et le Qatar, ne cessent pas. Malgré cela, l’État islamique donne peu de signe d’affaiblissement. De plus, le président Barack Obama admet avoir sous-estimé cette organisation djihadiste et rajoute que ces raids aériens sont arrivés tardivement contre un ennemi qui avait eu le temps de se reconstituer durant la guerre civile de la Syrie. Après avoir assassinés deux journalistes américains et un humanitaire britannique, le Daesh s’en prend à Hervé Gourdé, un otage français. Ses ravisseurs disent l’avoir tué en représailles à l’engagement de la France dans les frappes aériennes contre l’État islamique en Irak. Cet acte fait réagir le président de la république française. «La France ne cède pas au terrorisme, la France ne cédera jamais au terrorisme, parce que c’est son devoir et bien plus parce que c’est son honneur», dit-il. D’ailleurs, la France, en premier, le Royaume-Uni, la Belgique et le Danemark se sont joint aux États-Unis en participant aux raids aériens en Irak. Aussi, après la libération, le 20 septembre, de 46 otages turcs, la Turquie décide enfin d’intervenir militairement. Le parlement turc a autorisé une intervention militaire contre l’État islamique après que la ville kurde Kobané, ville frontalière de Turquie, ait été asphyxiée. Le Canada contribuera aussi à cette lutte, mais sa façon de faire sera clarifiée, le 3 octobre, par le premier ministre Stephen Harper, devant la Chambre des communes.

[Philippe L'Archêveque]

Depuis le 19 septembre 2014, à chaque instant, le bilan du nombre de morts s’alourdit en Syrie et en Irak. L’État islamique, étonnamment, résiste aux bombardements aériens des américains qui s’étendent un peu partout sur des bases et des convois d’extrémistes islamiques. C’est pour cela qu’à Washington, Barack Obama a demandé une aide supplémentaire aux pays occidentaux en termes de support aérien principalement. Londres, la Belgique et le Danemark ont répondu à l’appel en décidant de se rallier aux bombardements aériens des américains. Quelques pays du Moyen-Orient dont la Jordanie, Bahreïn, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont également ralliés à la coalition et appuient les raids américains. Ceux-ci deviennent donc une aide colossale au plan stratégique pour la coalition. Au Canada, Stephen Harper s’est prononcé après avoir été pressé par le clan américain quant à son implication au niveau de l’aide aérien. Il mentionne qu’une réponse concrète sera annoncée ce vendredi, le 3 octobre. Toutefois, tout porte à croire que le Canada est prêt à utiliser des avions militaires en Syrie et en Irak, car il aurait déjà envoyé deux avions de ravitaillement qui permettent d’approvisionner en carburant les CF-18, des avions de chasse. De leur côté, les djihadistes continuent à se déplacer et s’approprient des champs pétroliers pour ensuite vendre du pétrole sur le marché noir pour financer leur mouvement. Quant aux soldats au sol, plus précisément les Kurdes, ils font du bon travail au nord de l’Irak avec l’aide de raids américains en repoussant des djihadistes. Par contre, cette guerre emprunte un chemin sinueux qui ne semble pas avoir de fin.

[Gabriel Andres Ranon]

Depuis le 19 septembre dernier, plusieurs actions majeures ont étés entreprise au sujet de ce combat contre les forces de l'État Islamique dont l'intention est d'établir un califat, soit un État qui est gouverné par un seul représentant politique et religieux avec une doctrine axée sur les lois islamiques ou Sharia. Barack Obama a déclaré l'État Islamique «d'organisation sauvage» qui se doit d'être démantelée . Il a donc déclaré son intention de créer une coalition pour combattre les militants en Irak. La coalition internationale, depuis sa formation, a mené plusieurs frappes aériennes sur leur cible dans le nord irakien. Cette organisation qui combat pour protéger l'Irak comprend 10 pays dont la France, l'Angleterre, l'Australie qui a dernièrement confirmé son association avec la coalition pour mener ces frappes aériennes, les États-Unis, l'Allemagne, la Turquie, la Pologne, le Danemark ainsi que le Canada qui, quant à lui, prête déjà main forte à la coalition par son aide humanitaire dont Harper a indiqué qu'il préciserait le vendredi 3 octobre la contribution militaire à l'opération antiterroriste, ainsi que l'armée prêtera une demi-douzaine de CF-18, puis quelques avions de ravitaillement pour participer à l'intervention militaire de l'alliance par frappes aériennes . Harper a déclaré que l'intérêt du Canada a fortement été incité depuis la déclaration des menaces terroristes contre le Canada et les Canadiens, en plus des atrocités qu'ils émettent envers les hommes, femmes et enfants de la région. Le Premier ministre a aussi affirmé : «lorsque nous reconnaissons une menace comme celle-là, qui doit être contrée et qui touche des intérêts canadiens, nous faisons notre part» .

[elizabethcormier]

Une lutte sans fin

Des centaines de civils innocents qui meurent chaque jour, voilà la réalité à laquelle  l’Irak et la Syrie font face constamment depuis déjà beaucoup trop longtemps. En premier lieu, je dirais que l’analyse politique a mentionnée qu’il y avait eu des frappes américaines en Syrie alors qu’il n’y en avait pas eu jusque-là. En effet, la première frappe américaine en Syrie a eu lieu le 23 septembre. De plus, l’État islamique fait de plus en plus peur aux musulmans, puisque des milliers de musulmans, soit plus de 130 000, sont partis se réfugier en Turquie pour tenter de fuir l’avancée de l’État islamique en Syrie, leur prise de possession allant presque jusqu’à la frontière turque. Par contre, la Turquie doit aussi faire face aux Kurdes, qui souhaitent aller combattre les djihadistes. Ce qui se passe en Irak et en Syrie est une catastrophe humaine intense et personne ne sait quand elle cessera. En effet, les États-Unis continuent d’intervenir constamment pour freiner les avancées de l’État islamique, comme ils ont fait dans les installations pétrolières à l’est de la Syrie et un peu partout en Irak pour freiner la vente de pétrole par l’État islamique dans le marché noir. Les djihadistes continuent de menacer de décapiter ou d’égorger d’autres innocents tels qu’ils ont fait à un humanitaire britannique et à deux journalistes. Ils ont récemment menacé la France d’égorger un otage français s’ils ne cessaient pas d’aider le gouvernement américain. Finalement, le Canada a une position toujours pas très claire par rapport à ce conflit. En outre, le gouvernement Harper a affirmé qu’ils feraient leur part dans ce conflit à cause des menaces prodiguées par le groupe de l’État islamique face au Canada, mais sans encore dire ce qu’il allait faire concrètement pour aider les pays anti-djihadistes.

[A Tugulan]

La coalition américaine a intensifié ses frappes en Syrie, visant les raffineries de pétrole au nord de la capitale de l'État Islamique, Raqa, mais les djihadistes ont, eux aussi, intensifiés les bombardements près de la frontière turque. L'avancée des djihadistes sur la région de Kobani, en Syrie, a obligé les populations kurdes à se réfugier en Turquie. On estime le nombre de réfugiés à 150 000 depuis le mois de septembre. N'oublions pas de mentionner qu'un nouvel acteur vient de se joindre au conflit. Il s'agit de la Turquie. Le gouvernement turc a envoyé des forces armées à la frontière, là où les combats font rage entre les kurdes et les djihadistes. Il est important de mentionner que ce nouvel allié a été fortement critiqué pour avoir armé des rebelles extrémistes faisant partie de l'État Islamique contre le régime du président syrien Bachar Al-Assad.                                        

Récemment, les forces kurdes se sont regroupés et ont lancés une vaste offensive dans le nord de l'Irak. L'objectif était de s'emparer de la ville frontalière de Rabia, à une centaine de kilomètre de Mossoul et ainsi couper l'approvisionnement des djihadistes. Cette ville constitue le principal point de passage stratégique entre la Syrie et l'Irak.

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