Meilleure analyse du référendum en Écosse

[Admin]

Jamais deux sans trois.

C’est ce 18 septembre 2014 que nous assistons au troisième référendum écossais, un événement des plus historique puisqu’il autorisera des électeurs à partir de 16 ans à prendre par de cette décision en leur autorisant le droit de vote. Prévu par monsieur Salmond depuis sa réélection étonnamment majoritaire, et absolue, en mai 2011, il fut autorisé en 2012 par l’entremise d’un accord entre celui-ci ainsi que David Cameron. Selon ce traité, et en cas favorable, l’indépendance serait déclarée le 24 mars 2016 . Après deux référendums laissés sur une marque négative, soit le 1er mars 1979 ainsi que le 11 septembre 1997, les dirigeants indépendantistes de l’Écosse retentent leur chance avec une troisième tentative. Mais pourquoi un référendum à nouveau? Quels sont les motifs poussant l’Écosse vers l’autonomie? Quelques raisons ont été retenues. Premièrement, les écossais ne sont pas majoritairement en accord avec les décisions du Royaume-Uni. Malgré l’obtention d’un parlement écossais leur permettant le libre choix dans les domaines de la santé, l’éducation, l’habitation et le tourisme, Londres contrôle encore la politique extérieure, l’immigration, la défense ainsi que les finances publiques.
Cette situation oblige donc l’Écosse à demander permission pour toutes politiques sociales qu’elle désirerait adopter. Deuxièmement, la crise financière de 2008 n’a pas épargné les écossais pour ce qui est des politiques instaurées par le gouvernement britannique; réduction des salaires ainsi que baisse des emplois publics . Troisièmement, plusieurs électeurs pensent qu’une Écosse indépendante arriverait mieux à gérer ses capitaux, ses impôts ou son pétrole par elle-même.

Faisons un portrait des personnages opposés par ce référendum. David Cameron, mentionné ci-haut, est le Premier ministre du parti conservateur du Royaume-Uni, présentement au pouvoir depuis 2010. À ses côtés se retrouve Alstair Darling, chef du camp optant pour la négative et directeur de la campagne Better Together. La victoire de ce référendum permettrait au Royaume-Uni de conserver son revenu principal; le pétrole. Les hydrocarbures situés en mer du Nord forment 96% de la production pétrolière et, de la même manière, 72% de la production totale britannique d’hydrocarbures. Perdre cette ressource naturelle ne leur serait que défavorable. Ainsi, en cas d’indépendance, les revenus abondants de ces gisements devraient être répartis entre Londres et Édimbourg, capitale de l’Écosse . Les moyens utilisés par le côté du non pour faire pression sur le choix de leurs électeurs furent par écrit. « Le premier ministre britannique, David Cameron, et les chefs des deux principaux partis d'opposition ont publié une promesse solennelle dans le principal journal écossais . » Ils promettent de donner à l’Écosse de nouveaux pouvoirs tel que le contrôle sur leurs dépenses de santé ainsi qu’un niveau plus élevé de dépenses publiques si le référendum ne passe pas.

Opposé à ces deux hommes se trouve Alex Salmond, chef du SNP (Parti national écossais) et Premier ministre écossait depuis 2007. L’exploitation du pétrole est aussi très importante et lucrative pour le gouvernement écossais. L’exportation écossaises rapportent énormément d’argent aux britanniques, capitaux qui ne seraient pas de refus dans l’économie écossaise
elle-même! De plus, l’autonomie politique permettrait au gouvernement écossais de faire ses propres choix sans toujours avoir à demander la permission à Londres. Elle pourrait donc se détacher des bases nucléaires britanniques dont la majorité des écossais sont en désaccord. Afin de convaincre le maximum d’électeurs, le SNP a rassemblé 40 mille militants afin de distribuer trois millions de brochures de propagande vers les deniers moments précédant le vote.

Qu’arrivera-t-il si, pour une première en Écosse, ce référendum obtenait une note positive à plus de 50%? En premier lieu, et sans aucun doute, le Royaume-Uni ainsi que l’Écosse amorceraient des négociations par rapport au transfert des pouvoirs, notamment ceux nommés au tout début de l’analyse. Le Premier ministre écossais aimerait conserver la livre sterling (il aurait comme autres options de créer une monnaie ou d’adopter l’Euro) pour ainsi garder une union monétaire entre l’Écosse et le Royaume-Uni. Cependant, le premier ministre Cameron est contre cet arrangement; une union monétaire n’est pas de concordance avec l’indépendance politique. Salmond propose aussi de mettre sur pied une armée de 15 mille soldats et 5 mille hommes sur la réserve, ainsi que de retourné au Royaume-Uni ses appareils nucléaires.
Cette Écosse indépendante devra faire ses preuves pour faire partie de l’OTAN ou de l’Union Européenne comme tous les autres pays.

Alors, qu’arrivera-t-il si, pour une troisième fois, la réponse au référendum se fait négative? Les dirigeants britanniques ont promit aux Écossais un Parlement régional avec plus de pouvoirs, un meilleur partage des ressources ainsi que le droit de financer son propre système de santé, comme le demande les Écossais.

[Samuel Giarrusso]

Victoire de la Grande-Bretagne et des promesses à tenir


Pour une troisième fois dans l’histoire de l’Écosse (1979,1997 et 2014), le clan du NON a

remporté le référendum sur la souveraineté de l’Écosse, avec 55% des votes. Les écossais

ont décidé de rester dans le Royaume-Uni d’une façon très claire et surtout majoritaire.

Après 18 septembre 2014, plusieurs questions persistent sur le futur de l’Écosse.

Premièrement, qu’arrive t’il au nationalisme écossais et de la carrière de son Premier

ministre? Deuxièmement, est ce que Cameron va garder ces promesses?


Après avoir, amèrement, accepté sa défaite, le Premier ministre de l’Écosse, Alex

Salmond, a donné sa démission ,alors qu’il s’avait battu durant les 40 dernières années,

pour l’indépendance de sa nation. Nous pouvons ainsi comprendre que le nationalisme

écossais sera en déclin continuelle durant les prochaines années, voir décennies. Est ce

que l’Écosse va essayer de nouveau, dans l’avenir, de gagner son indépendance? Tout

dépens de David Cameron et de son parti et de tout ceux qui les suivront.


Les promesses de David Cameron. Dès le lendemain le Premier ministre britannique a

déjà commencé à mettre ces promesses en actions, en agrandissant les pouvoirs de non

seulement l’Écosse, mais aussi à l’Irlande du nord, au Pays de Galles et à l’Angleterre.

Lorsqu’il a vue les résultat d’un sondage, David Cameron, c’est rendu en Écosse et leur a

promis plus de liberté dans les domaines sociale, budgétaire et fiscale. Plusieurs projets

de lois, qui donneras plus d’autonomies aux 4 composantes du Royaume-Uni, seront en

vigueurs durant le prochain mandat de M. Cameron.

Samuel Giarrusso.

[marcolivier lanthier]

La majorité l’emporte!

Après plusieurs mois d’attente, la décision pour le référendum d’Écosse a finalement été dévoilée. Le 19 septembre 2014, les résultats des scrutins de vote ont été comptabilisés et ouverts au public. Encore une fois, l’Écosse a échoué dans sa tentative de faire d’elle un pays souverain. C’est avec une majorité de 55,30% que le non l’a emporté sur le oui qui lui a obtenu 44,70%. Pour plusieurs, cette défaite est très difficile à avaler. Parlez-en à Alex Salmond, premier ministre écossais, qui a annoncé sa démission suite à la défaite du oui dont il avait fait la prommotion tout au long de la campagne électorale. Les sentiments sont différents dans l’autre clan où les membres du Royaume-Uni sont enjoués à l’idée de rester uni avec l’Écosse, un facteur très important dans l’enjeu économique pour l’Angleterre. Pour le premier ministre britannique, David Cameron, la défaite aurait pu être fatale pour son avenir. Il dit avoir pensé à démissionner si le oui l’emportait. Plusieurs rumeurs circulent concernant les scrutins qui auraient été falsifiés au cours de la soirée. Maintenant que la question de la souveraineté est réglée, le travail n’est pas terminé pour les membres du gouvernement écossais. Ils se sont fait promettre davantage de pouvoir dans les dépenses de santé ainsi que pour les dépenses publiques. Ils doivent maintenant s’assurer que ces promesses seront tenues!

Marc-Olivier Lanthier

[Véronique Duplessis-Jarry]

Encore une fois, les Écossais ont voté non, à ce troisième référendum. Les résultats plutôt serrés, avec une participation record de plus de 85%, donnent victoire à 55,42% aux partisans de la négative versus 44,58% pour la positive. Alex Salmond, Premier ministre de l’Écosse, a accepté avec modestie la décision de L’Écosse face à cette grande question et mentionne, lors du discourt post-élection, qu’il travaillera tout de même dans l’intérêt de L’Écosse, en chœur avec le  Royaume-Uni. Pour sa part, Londres promet de tenir ses engagements pris lors de la campagne référendaire.

Quelques petites lacunes de retrouvent dans le texte précédent. Premièrement, il est vrai que ce référendum fut un événement des plus historique, mais bien pour son taux de participation qui, avant l’élection, s’annonçait entre 70% et 80%. Ce qui est énorme. Deuxièmement,  le revenu principal du Royaume-Uni ne vient pas du pétrole. Il vient de ses exportations, donc du commerce mondial. Troisièmement, il est faux d’admettre qu’en cas d’indépendance, l’Écosse ainsi que le Royaume-Uni se partageraient les revenus provenant des gisements de pétrole dans la mer du Nord. Ce qui serait arrivé, est que l’Écosse aurait mise en place un fond souverain similaire à celui de la Norvège afin de faire fructifier celui-ci.

Finalement, quelques éléments furent oubliés lors de cette analyse politique; la stratégie utilisée dans le camp du non, qui est la peur économique. Cette peur fut probablement la principale raison pour laquelle ce troisième référendum ait fini sur une note négative. La peur d’un choc ainsi que d’une crise économique prochaine en ont alarmé plusieurs. De plus, il y a le partage de la datte, de l’actif de la Banque d’Angleterre ainsi que de la monnaie qui s’y est ajouté.  Le Premier ministre de L’Écosse désirait conserver la livre. Afin que celle-ci soit toujours à leur disposition, les dirigeant écossais n’aurait pas le choix de l’offrir à taux élevé; ce que son peuple ne veut bien sûr pas. Les Écossais ne veulent en aucun cas voir leur nouvel état indépendant s’effondrer et c’est sur quoi David Cameron ainsi que Alstair Darling se sont basé pour faire pencher l’opinion publique de leur côté.

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