Meilleure analyse de la situation en Ukraine

[Admin]

L’Ukraine, au bord du gouffre ?

Depuis quelques mois, un conflit politique sévit en Ukraine impliquant de fait ce pays et leur voisin la Russie.  En novembre dernier, l’ex-président Ukrainien Viktor Ianoukovitch, renonçait à l’accord de libre-échange entendu avec l’Union européenne et faisait part de ses projets d’aide économique avec la Russie.  La population ukrainienne, majoritairement en désaccord avec cette décision, fait valoir leur point de vue en déclenchant des manifestations pacifistes.  L’adoption de lois pour interdire ses manifestations en janvier dernier conduisit à des actes de violence et au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch.  La Russie profita de cette situation en Ukraine pour envahir la Crimée (territoire appartenant à l’Ukraine).  Suite à cette action, la Russie déclencha un référendum non-reconnu par la communauté internationale pour annexer la Crimée à son territoire.  Cette entente économique qui devait être mise en place a donc laissé place à un conflit qui ne cesse de prendre de l’ampleur et qui mobilise l’attention de plusieurs pays occidentaux qui veulent arrêter ce conflit politique.  Après l’écrasante victoire du « oui » au référendum, des affrontements ne cessent de persister entre des séparatistes pro-russes et l’armée Ukrainienne.  Les acteurs principaux dans ce conflit sont le président de la Russie Vladimir Poutine et le président de l’Ukraine Petro Porochenko.  

Cependant, plusieurs autres acteurs se sont ajoutés dans ce conflit qui ne cesse de prendre de l’importance dans l’actualité. Plusieurs pays de la communauté internationale ainsi que des organisations tels l’OTAN et l’ONU sont maintenant des acteurs importants dans ce conflit.  Le conflit se situe principalement dans l’est de l’Ukraine aux frontières de la Russie puisque le conflit est étroitement lié à ce pays voisin.  Par contre, il y a différentes arènes où se situe le conflit puisque présentement celui-ci a beaucoup été médiatisé sur la scène internationale.  Plusieurs endroits sur le globe peuvent donc être considérés comme des arènes de conflits puisque plusieurs régions du globe appuient  l’Ukraine dans ces démarches de négociations avec la Russie.  Donc, les États-Unis et  différents pays de l’Union européenne font partie de ces arènes sans toutefois être touché directement par ce conflit.  Plusieurs raisons, intérêts et objectifs pousse chacun de ces acteurs, qu’ils soient lié directement ou indirectement à ce conflit, à continuer ainsi pour aider l’Ukraine dans cette situation troublante.  Même la Russie qui joue actuellement le rôle du « méchant » dans ce conflit a ses convictions et ses raisons de persister le conflit pour aider à ses intérêts.  

Les raisons et intérêts de l’Ukraine sont forts simples, leur but dans ce conflit était d’avoir une entente économique avec l’Union européenne mais lorsque l’ex-président Ukrainien a décidé d’annuler cette entente les objectifs ont changé puisqu’il décida de se retourner vers leur voisin Russe.  Les intérêts de la Russie dans ce conflit est de montrer sa puissance au monde en prenant la Crimée.   La Russie veut aussi créer son propre réseau de libre-échange pour rivaliser celui de l’Europe, ce pays tient donc à ce que l’Ukraine fasse partie de ce projet puisqu’ils sont voisins immédiats. C’est donc entre autres pour des raisons économiques que la Russie veille à ses intérêts aussi vaillamment. Les intérêts de la communauté internationale dans ce conflit, plus précisément les États-Unis, est d’empêcher le conflit de dégénérer et ainsi garder une certaine stabilité dans les différents aspects politiques mondiale.  La stratégie prédominante utilisée par l’Ukraine pour ce conflit est principalement les négociations politiques avec la Russie pour en venir à une entente et l’appui des pays occidentaux pour appuyer ses démarches.  La Russie quant à elle utilise la perturbation et l’intimidation de l’armée comme stratégies et tactiques.  Les négociations sont aussi utilisées, mais celles-ci ne servent pas beaucoup car les deux partis ne s’entendent pas encore sur un point.  Les pays occidentaux quant à eux utilisent leurs grands pouvoirs d’actions politiques comme stratégies.  Ils tentent ainsi de faire valoir leurs points de vue et de pénaliser les actions de la Russie considérées comme non-éthiques.

 


Bibliographie :
- NIOSI, Laurence. 23 août 2014. Où en est la crise en Ukraine? 4 clés pour comprendre, http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/12/07/006-ukraine-crise-politique-manifestations-place-independance-entente-union-europeenne.shtml, (2014-09-13).
- ADAM, Johanne. 19 mars 2014. Le conflit en Ukraine expliqué, http://www.gazette.uottawa.ca/fr/2014/03/le-conflit-en-ukraine-explique/, (2014-09-14).
- DUHAMEL, Pierre. 4 avril 2014. Quand l’économie mène à la guerre, http://www.lactualite.com/lactualite-affaires/quand-leconomie-mene-a-la-guerre/, (2014-09-13)
- LEPRINCE, Jean-Michel. 13 août 2014. Le bilan du conflit ukrainien bondit, http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/08/13/003-embuscade-prorusse-est-ukraine-morts-combattants-ultranationalistes.shtml#! , (2014-09-13)

[Marie-Ève Rob]

Un des intérêts de l’Ukraine était d’organiser une défense qui empêchait la Russie de prendre contrôle de ses territoires ainsi que le combat contre les insurgés. De plus, plusieurs sanctions contre la Russie ont été mises en place. Comme par exemple, l’union européenne avait ajouté les producteurs pétroliers russes à une liste noire de ceux qui étaient interdis dans l’accès des marchés capitaux en Europe. Pour terminer, un « cessez le feu » avait été déclaré pour être mis en place. La France a donc cessée la livraison des armes en Russie. Le président Barack Obama, quant à lui, essayait de cesser les feus à Moscou. Ainsi, une trêve a été signée à Minsk pour un « cessez le feu » entre ces deux pays.

Plus récemment, l’Ukraine et la Russie ont trouvé un terrain d’entente sous forme d’accord, non pas encore accepté de tous, qui assurera les provisions de gaz de l’Ukraine et de l’Europe. De plus, cet accord doit premièrement être approuvé, et sera le principal sujet d’une réunion qui aura lieu cette semaine. Cet entente implique une somme de 3,1 milliards de dollars qui devra être remboursée par l’Ukraine au fournisseur de la Russie : Gazprom,  si elle veut continuer sur cette voie. Elle aura donc par la suite, droit à 5 milliards de mètres cubes de gaz. Cela résoudra une partie des principaux problèmes qui font face depuis des mois et s’étalera jusqu’en hiver. Un tribunal a été mis en place pour ce qui est du prix du gaz. La réponse de celui-ci ne sera délivrée qu’en l’an prochain. De plus, une réunion aura lieu vendredi en Ukraine pour mettre sur la table un deuxième « cessez le feu » ainsi qu’une entente pour retirer les troupes russes sur la ligne de front de l’Ukraine.  Bien que ces différents plans et ententes soient mis en place, cela ne dévie pas une formule de paix, car encore plusieurs morts retentissent dans les journaux, mais peut-être n’est-ce qu’un début d’une fin paisible.

[Rosalie Aube]

Premièrement, prenant la parole de l’ONU, le président Barack Obama aurait appelé le Ministre des affaires étrangères Russes, pour lui proposer de régler ce conflit de façon diplomatique. De plus, il a avoué que cela amènerait probablement les pays occidentaux à lever leurs sanctions économiques s’il acceptait. Pourtant, celui-ci a décliné cette offre en affirmant que ce qui se passait en Ukraine n’était pas de leurs affaires. L’ONU trouve inacceptable qu’un pays utilise sa force pour empiéter sur des petits territoires afin d’agrandir le sien. Deuxièmement, suite à la coupure de livraison de gaz que la Russie a fait en Ukraine, il y a eu du progrès. Plus tôt, elle avait interrompu ses livraisons de gaz en Ukraine parce que celle-ci aurait dû payer plus cher pour le gaz et aurait refusé. Maintenant, Moscou et Kiev seraient entrain de négocier un accord de livraison de gaz et garantir la livraison à l’Europe. C’est une bonne nouvelle pour les Européens car ils n’auraient plus besoin de revendre le gaz que la Russie leur vendait à l’Ukraine. De plus, un nouveau cessez le feu serait en vigueur du côté de l’armée Ukrainienne ainsi que du côté des pro-russes. Aucune arme ne doit être utilisée ni aucun bruit de machinerie lourde ne doit être entendu. Il y aurait donc une accalmie. D’ailleurs, selon le président ukrainien Petro Porochenko, le pire du conflit est derrière eux. L’Ukraine verrait-elle la lumière au bout du tunnel?

[VincentGamache]

Mais que devient le conflit Ukrainien ?

Tout d’abord, depuis l’analyse d’il y a deux semaines, le conflit a beaucoup évolué.  Plusieurs manquements peuvent être visibles dans cette analyse sur la situation conflictuelle en Ukraine.  En premier lieu, un manquement très important dans l’analyse, est qu’une trêve entre l’armée Ukrainienne et les séparatistes pro-russes avait été signée au début du mois de septembre.  Ce cessez-le-feu stipulait une suspension des attaques, un échange de prisonniers, de l’aide humanitaire pour les populations touchées par la guerre ainsi que le retrait des armes lourdes sur le terrain.  Cependant l’entente n’a pas durée, un bilan des victimes publié cette semaine, démontre que les victimes sont beaucoup plus nombreuses qu’avant cette supposée trêve (cessez-le-feu).

Le 16 septembre dernier, une loi a été adoptée par le Parlement Ukrainien, celle-ci voulant garantir plus d’autonomie aux régions pro-russes dans l’est de l’Ukraine, plus précisément les régions de Donbass qui sont présentement en rébellions.   Avec cette loi, l’Ukraine espère avoir trouvé une alternative durable pour cesser le conflit.  La loi permettrait d’avoir un « statut spécial » aux zones prises par les rebelles pro-russes qui, avec cette loi, pourrait  créer leur propre force de police, nommer procureurs et juges, de gérer le budget local, et tout ça pour une durée de trois ans.  Une loi allant dans le même courant permettrait à certains combattants ayant pris les armes contre l’armée Ukrainienne de ne pas se rendre coupable de leurs actions.

[Alexandra Desjardins C.]

Le 26 août 2014, le président ukrainien Petro Porochenko et son rival, le président russe, Vladimir Poutine se sont rencontrés en Biélorussie afin d’essayer de trouver un terrain d’entente au conflit actuel entre les deux pays impliqués (soit, la Russie et l’Ukraine). Cette rencontre avait lieu alors que les combats, de leurs côtés, étaient de plus en plus intenses. Lors de la rencontre, le président Porochenko annonça que le parlement ukrainien n’existerait plus. Ceci avait pour but de mettre fin à la complicité entre les parlementaires et le dictateur en place. L’ancien dictateur ukrainien, nommé Victor Ianoukovitch, avait l’appui total de ses députés parlementaires. Ceux-ci avaient certain contact avec les terroristes et les rebelles ayant pour but de soutenir la coalition pro-russe. Les prochaines élections auront lieu le 26 octobre et le président Porochenko souhaite la remporter d’une façon démocratique et militaire. Ceci a pour objectif de ramener la paix dans le pays, après plus de 10 mois de conflit. Le 6 septembre dernier, un cessez-le-feu avait été convenu entre Poutine et le président ukrainien. Certain militaire ukrainien ne croient pas trop en cette entente, malgré une légère amélioration depuis sa mise en place. Les militaires russes étant toujours présents, lors du dernier cessez-le-feu, les russes ont tué une vingtaine de personnes. De plus, les militaires ukrainiens craignent toujours de ne pas pouvoir reprendre les territoires occupés par les russes.

[Sara.Daigneault]

Tout d'abord, l'Union européenne aurait, à la fin des négociations à Berlin entre Européens, Ukrainiens et Russes, annoncée un début d'accord pour rétablir l'approvisionnement de gaz en Ukraine. Le groupe public ukrainien Naftogaz aurait mentionné que le combat avec Moscou n'était pas encore terminé. Un accord, qui est présentement en voie d'être accepter, propose qu'en échange de 3,1 milliards de dollars donné avant la fin de l'année la compagnie Gazprom, celui-ci s'engagerait à fournir au minimum 5 milliards de mètres cube de gaz a l'Ukraine. Évidemment cette proposition ne fait pas le bonheur de tous et chacun. L’Ukraine remboursera ce qu’elle doit à la Russie, soit 5,3 milliards de dollars, en échange d’une promesse qui engage Gazprom a livré suffisamment de gaz pour passer l’hiver. De plus, des militaires russes et des militaires ukrainiens sont parvenus à discuter et créant de même une zone tampon de 30 kilomètres de large qui devrait être une zone sans armes lourdes. Si pendant une période de 48 heures, les séparatistes situés à Donetsk respectent le cessez-le-feu, l’armée ukrainienne ainsi que les militaires russes retireront leurs troupes de la ligne de front. Bref, selon le président ukrainien Petro Porochenko, un objectif pour permettre à son pays de déposer un dossier une requête à l'Union européenne dans six ans est envisageable. Arriveront-ils tous à être en accord ?

[karim.ben]

Depuis quelques semaines, la situation conflictuelle en Ukraine a connu un développement intéressant.
Pour commencer, l’Ukraine et l’Union Européenne sont arrivés à un accord d’association, le 16 septembre.
D’après l’UE, l’application officielle de cet accord de libre-échange ne sera pas avant la fin de l’année 2015,
pour apparemment laisser de la place aux discussions avec la Russie, qui s’oppose au traité.
Cet accord va mettre en place des changements majeurs dans la politique et l’économie ukrainienne.

À Moscou, et dans plusieurs grandes villes russes, des manifestations anti-guerre ont eu lieu.
Le peuple russe ce rassemble dans les rues pour demander la paix,
et démontrer son mécontentement face aux politiques étrangères plutôt agressives de leurs dirigeants.

Quant au conflit armée entre les séparatistes pro-russes et l’armée ukrainienne,
de nouvelles mesures fut mises en place pour garantir le respect du cessez-le-feu qui fut violé à plusieurs reprises,
depuis son commencement au 5 septembre. Les deux camps ont décidés de retirer leurs pièces d’artillerie lourde à une distance de 15km
pour créer une zone tampon de 30km qui ferait en sorte de minimiser les contacts entre les forces armées.
Mais malheureusement, les combats continuent près de la ville de Donetsk, malgré le cessez-le-feu et l’accord de zone tampon.
Le gouvernement ukrainien déclara qu’il ne retirerait ses troupes que si les séparatistes arrêtaient de tirer et que les forces russes
se retiraient complètement du conflit, même si le gouvernement russe déni la présence de ses soldats au sol.

[abdel sokrat]

Petro Porochenko et Vladimir Poutine se sont rencontrés en Biélorussie en août afin de trouver une solution a cette crise. Les élections en Ukraine auront lieu le 26 octobre prochain. Les conflits entre ces deux pays durent depuis plus de 11mois. Le but de cette élection est de tenter de ramener de l'ordre dans le pays. Depuis le 6 septembre 2014, les deux dirigeants se sont entendus pour déclencher un cessez-le-feu. Je rajoute que le dirigeant ukrainien Viktor Ianoukovitch n'avait pas d’autres choix, car la Russie ne cessait de menacer le pays. Poutine menaçait l'Ukraine de rompre son approvisionnement en gaz naturel. 58% du gaz utilisé en Ukraine provient de la Russie. Il menaçait de rompre plusieurs activités économiques avec le pays voisin. Ce conflit affecte plusieurs pays dans le monde dont le Canada. La Russie a décider de ne plus faire importer plusieurs produits des pays de l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, l'Australie et la Norvège. Les produits que Poutine décide de boycotter sont les viandes, poissons, noix, fruits et légumes. Cette action est une réponse aux sanctions que les pays ont affligés à la Russie. Le Canada est actuellement grandement touché par cette crise. En 2012, le Canada a exporté pour 492 millions de dollars en viande porcine en Russie. Plusieurs entreprises seront grandement touchés par ce boycott.

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