Analyse politique
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Meilleure analyse du référendum en Écosse

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Vana Kerimian
Elodie Bonneau
juliette lavallée
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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Meilleure analyse du référendum en Écosse

Message par Admin Jeu 25 Sep - 8:19


L’Écosse appartient au Royaume-Uni depuis 300 ans. Comme le Québec, celle-ci a voulu son indépendance assez tôt, mais n’a jamais réussi à l’obtenir. En janvier dernier, le premier ministre Alex Salmond a finalement décidé d’organiser le 3eme référendum dans l’histoire de l’Écosse (le premier étant en 1976) qui aura lieu le 18 septembre 2014.
Dans ce conflit politique, les acteurs sont nombreux. Tout d’abord nous retrouvons évidemment le parti national écossais et tous ses partisans qui revendiquent l’indépendance de l’Écosse afin de pouvoir appliquer ses propres lois, d’avoir le droit exclusif à son territoire, le respect de leur culture et de pouvoir choisir ses alliances économiques. Dans les locaux du « oui » sur Hope street, des volontaires font des appels téléphoniques à travers l’Écosse pour rallier les indécis. De plus, plusieurs conférences et campagnes d'informations ont été faites afin d’informer la population sur ce à quoi ressemblerait une Écosse indépendante. D’ailleurs, des débats télévisés ont été réalisés afin de permettre à la population d’entendre les arguments de chacun.
À l’opposé, nous retrouvons les écossais anti-indépendantiste du « Better Together » qui sont totalement contre la séparation. Généralement, le « non » est principalement en défaveur par peur que l’Écosse sombre économiquement sans l’aide financière du Royaume-Uni. Leur peur est d’ailleurs amplifiée par le Royaume-Uni qui ne cesse d’intervenir en faveur du « non ». Effectivement, celui-ci a menacé l’Écosse qu’ils ne pourraient plus utiliser la livre s’il se séparait. Comme le parti national écossais, les partisans du « Better Together » ont aussi fait de nombreuses conférences aux sujets des conséquences qu’apporterait l’indépendance. De plus, nombreux sont ceux qui ont défilé dans la rue pour montrer leur attachement à leur terre d’origine.
Proclamant à voix haute qu’ils ne veulent pas la séparation par amour des écossais, plusieurs se doutent que le Royaume-Uni a plutôt des raisons économiques : la mer du nord. En effet, si l’Écosse obtient son indépendance, le Royaume-Uni n’aurait plus le droit d’exploiter le pétrole de la mer du nord ce qui ferait baisser considérablement ses revenus. De plus, la mère patrie s’inquiète que la souveraineté de l’Écosse donne envie à d’autre régions d’en faire autant comme par exemple le Yorkshire, les Cornouailles et le Pays de Galles. Par conséquent, plusieurs stratagèmes ont été mit en place afin de rallié les peuples ensemble. Tout d’abord, Le Royaume-Uni a promit de donner de nouveaux pouvoirs à l’Écosse si le non gagnait. Ils ont même utilisé des vedettes britannique afin d’encourager la population à voter pour le non. De plus, La Royal Bank of Scotland et le Lloyds Banking Group ont menacé qu’ils partiraient si l’Écosse se séparait. Annonce assez horrifiante en comptant que, La Royal Bank of Scotland emploie 11 500 personnes et que le Lloyds Banking Group en compte 16 000.
Dans un autre ordre d’idées, nous avons beaucoup entendu le Canada exercer une pression en faveur du non. Pourquoi? À vrai dire, comme le Royaume-Uni, Steven Harper semble avoir peur que la souveraineté écossaise redonne espoir aux québécois patriotiques qui souhaite voir de leur nation, un pays fleurissant. Bien que son pouvoir sur la situation soit moindre, le Canada représente un acteur important dans ce conflit politique.


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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Le référendum écossais ne fait pas de gagnants

Message par juliette lavallée Mar 30 Sep - 13:08

Le référendum écossais ne fait pas de gagnants

Après plusieurs mois de débats, menaces et promesses, les résultats sur le référendum écossais sont finalement sortit. À la déception de plusieurs, 55,3% des écossais ont voté non à la séparation alors que seulement 44,70% étaient pour.

Le premier ministre démissionnaire Alex Salmond a dû accepter sa défaite lors de sa déclaration publique à Edimbourg où il a proclamé qu’il acceptait le résultat des urnes malgré tout.  David Cameron, premier ministre du Royaume-Uni, a célébré sa victoire tout en soulignant qu’il allait respecter ses engagements. Comme de faits, quelque jours plus tard, celui-ci s’est réuni avec ses rivaux politiques afin de discutés de l’adoption de lois visant à donner plus de pouvoir à l’Écosse et il a souligné que des changements similaires en Angleterre, aux pays de Galles et en Irlande du Nord seraient apportés.

Cependant, la crise politique ne s’arrêtera pas maintenant que le référendum est terminé. Effectivement, la moitié de la population qui était pour la séparation commence à soulever des questions par rapport à la validité du vote. De plus, plusieurs écossais se sentent trahis et accusent Londres de diverger, avec raison, sur la question des réformes constitutionnelles.

De l’autre côté, les anglais conservateurs grondent que Cameron ait fait trop de concession aux Écossais. De plus, plusieurs contestent aussi le droit des députés écossais, siégeant à Westminster, d’intervenir dans les affaires spécifiquement anglaises. Bref, ce conflit semble loin d’être terminé et il va falloir s’attendre à voir une Écosse instable politiquement pour un bon moment.



Bibliographie :

Le Huffingtonpost, Les Écossais rejettent l'indépendance par référendum, (page consultée le 27 septembre 2014), [En ligne], adresse URL : http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/19/referendum-ecosse-vote-resultats-independance_n_5840108.html

La Press, Alex Salmond: les électeurs ont été «escroqués» par Londres, (page consultée le 27 septembre 2014)),[En ligne], adresse URL : http://www.lapresse.ca/international/dossiers/referendum-ecossais/201409/21/01-4802181-alex-salmond-les-electeurs-ont-ete-escroques-par-londres.php

Le Monde, David Cameron reprend l’initiative après le « non » écossais, (page consultée le 27 septembre 2014)),[En ligne], adresse URL : http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/20/m-cameron-reprend-l-initiative-apres-le-non-ecossais_4491226_3214.html

juliette lavallée

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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Un Royaume officiellement Uni

Message par Elodie Bonneau Mar 30 Sep - 16:49

Un Royaume officiellement Uni
C’est encore avec une étincelle d’espoir dans les yeux que les indépendantistes écossais saluaient le projet d’indépendance du Parti National Écossais le 18 septembre dernier. Une campagne référendaire qui prenait autant place dans les rues de la ville d’Edimbourg où le clan du «oui» défendait les avantages d’appliquer leur propre loi, d’avoir un droit territorial ainsi que de pouvoir conclure leurs propres alliances économiques alors que les anti-indépendantistes répliquaient avec des faits pratiques comme la fin du régime monétaire de la livre sterling pour une Écosse indépendante et en rappelant la puissance que la Grande-Bretagne impose sur le monde entier. Perdre l’Écosse aurait pâli une part de l’influence anglaise au sein d’institutions mondiales comme l’OTAN, les Nations unies et l’Union européenne. Dans l’espoir de conserver le territoire écossais et par peur que ce vent de souveraineté souffle également sur le Yorkshire, le Pays de Galles ou les Cornouailles, le gouvernement anglais fit différentes promesses à la population écossaise. Ces dernières sont sources de provocations chez les conservateurs anglais qui trouvent que le gouvernement leur en donne trop.
D’un autre point de vue, ces menaces ont  porté fruit si on considère que le clan du non l’a remporté avec 55,4% des voix alors que les avis étaient bien partagés une semaine auparavant. Ainsi, le premier ministre David Cameron s’est engagé officiellement à respecter ses promesses faites aux Écossais, le clan du oui se questionnant encore sur le décompte final des votes.  Bientôt, le peuple écossais pourra non seulement se vanter de nouveaux pouvoirs économiques (impôts, dépenses et bien-être social) mais encore il pourra célébrer la naissance d’un Royaume véritablement Uni.
Bibliographie
FORTIER, Marco. «L’Écosse dit Non à l’indépendance», Le Devoir [En ligne], 19 septembre 2014.
URL: http://www.ledevoir.com/international/europe/418954/le-non-en-avance
LAWLESS, Jill. «Référendum : les célébrités écossaises choisissent leur camp», La Presse [En ligne], 12 septembre 2014.
URL : http://www.lapresse.ca/arts/vie-de-stars/201409/12/01-4799675-referendum-les-celebrites-ecossaises-choisissent-leur-camp.php
WATERS, Timothy William. «How to Handle Secession», The New York Times [En ligne], 23 septembre 2014.
URL: http://www.nytimes.com/2014/09/24/opinion/what-spain-can-learn-from-scotlands-referendum.html?_r=0

Elodie Bonneau

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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Un retour sur la défaite du référendum écossais

Message par Vana Kerimian Mar 30 Sep - 20:30

Le 18 septembre 2014, jour du référendum, 55.30% des écossais ont voté contre l'indépendance et 44.70% ont voté pour. Par conséquent, l'Écosse fera encore partie de la Grande-Bretagne et le lien entre eux ne se brisera pas.
  Après avoir su les résultats, David Cameron, premier ministre du Royaume-Uni et fort partisan du camp Non, a dit dans son discours: «Si l'Écosse avait pris la décision de quitter le Royaume-Uni, j'aurais eu le coeur brisé». Il a souligné ensuite que si la réponse était en faveur du Oui, il avait la forte intention de démissioner. Il a aussi dit que le Royaume-Uni tiendra leur promesse en planifiant une réforme qui donnera plus d'automnie et de pouvoir économique aux Écossais. Pleins de gouvernements ont appuyé le résultat de ce référendum. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a dit «cette décision est bonne pour une Europe unie, ouverte et forte».
  Contrairement à l'enthousiasme des non-séparatistes, le camp Oui a connu bien des changements. Même s'il se dit satisfait de sa campagne, le premier ministre écossais Alex Salmond, a démissioné de ses postes de premier ministre et de chef du parti politique SNP. Certains n'arrivent pas à croire aux résultats et se disent déçus.
  Dans une nouvelle ordre d'idée, la comparaison entre la souveraineté de Québec et de l'Écosse n'est pas nouvelle. Si le oui gagnerait là-bas, ici la question sera encore en vigueure, et les indépendantistes auront certainement le désir de faire un troisième référendum.
Bibliographie:
1) Reuthers en collaboration avec Agence France-Presse, «Un soupir de soulagement après le non écossais», Radio-Canada (17 septembre 2014)
2) AIT ABDELMALEK Ouerdya, «Les promesses faites à l'écosse au coeur d'une bataille électorale» LaPresse (20 septembre 2014)
3) ROBERTSON Nic, MCKURDY Eian, SMITH-SPARK Laura, «Scottish leader Alex Salmond quits after no vote in independance referendum» CNN (19 septembre 2014)

Vana Kerimian

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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Re: Meilleure analyse du référendum en Écosse

Message par Alexandra Auger Mar 30 Sep - 21:19

L’Écosse dit non à l’indépendance

Le 18 septembre 2014, un référendum a eu lieu en Écosse. D’un côté, il y avait le camp du « oui » et de l’autre, le camp du « non ». Les deux camps tentaient par plusieurs moyens de prouver que leur manière de voir les choses et le futur était la meilleure. Malheureusement pour certains et heureusement pour d’autres, les anti-indépendantistes l’ont remporté avec 55% des votes contre 45%.
Tel que mentionné dans l’analyse plus tôt, des volontaires du groupe d’indépendantiste ont effectué des appels téléphoniques à travers l’Écosse afin de rallier les indécis. Mais cela va-t-il vraiment faire une différence? La plupart des indécis ont, au contraire, tendance à se rallier du côté conservateur puisqu’ils ont peur pour la situation économique si une séparation a lieu. En effet, selon la majorité de la population, une bonne économie ne pourrait pas être assurée puisque la livre sterling ne pourrait pas être utilisée en cas d’indépendance. Voilà sans aucun doute pourquoi le « non » l’a emporté sur le « oui ». De plus, Londres avait promis d’accorder plus de pouvoir (en matière de taxation, de budget et de politiques sociales) à l’Écosse si le « non » l’emportait, mais plusieurs se demandent si Londres va vraiment tenir ses promesses.
Bref, les réactions ont été nombreuses à la suite de la victoire du camp anti-indépendantiste. Ceux-ci l’ont remporté sans aucun doute grâce à leur campagne pour faire peur aux Écossais si le « oui » l’emportait. De son côté, le gouvernement de Stephen Harper est bien heureux de la tournure des évènements puisqu’il est du même avis que David Cameron et qu’il ne veut pour rien au monde qu’un référendum passe au Québec.

Bibliographie :

Auteur inconnu. L’Écosse entre le oui et le non, Radio-Canada (page consulté le 29 septembre 2014) [en ligne], adresse URL : http://ici.radio-canada.ca/sujet/ecosse.

LEDUC, Alexandre. Yes Scotland: à l’opposé de la recette péquiste, Le devoir (page consultée le 29 septembre 2014) [en ligne], adresse URL : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/418446/yes-scotland-a-l-oppose-de-la-recette-pequiste.

LAURENCE, Jean-Christophe. Référendum écossais, La presse (page consulté le 29 septembre 2014) [en ligne], adresse URL : http://www.lapresse.ca/international/dossiers/referendum-ecossais/.

Alexandra Auger

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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Re: Meilleure analyse du référendum en Écosse

Message par Danyla Alksan Mar 30 Sep - 23:39

Une victoire soutenue par des promesses.

Il y a plusieurs jours de ça, soit le 19 septembre passé, l’Écosse s’est prononcée par un référendum sur l’indépendance de ce territoire et y a répondu « non » avec un vote majoritaire de 55,3 % contre 44,7 %. L’Écosse poursuivra donc son union avec le Royaume-Uni. Néanmoins, il a fallu beaucoup promettre pour en arriver à faire ce que fait présentement le bonheur des unionistes. En effet, le premier ministre britannique, David Cameron a garanti à Édimbourg qu’il améliorerait la manière dont le Royaume-Uni est gouverné et ce sur les aspects d’impôts, de dépenses publiques et de prestations sociales. Pour les partisans en faveur du « non », le Royaume-Uni a évité le pire économiquement, politiquement et socialement. Du côté des indépendantistes, ceux-ci tente de tenir le coup à la suite de non seulement leur défaite, mais aussi de la démission du premier ministre écossais Alex Salmond en tant que chef du gouvernement écossais et également celui de chef de son parti le SNP, qui se fera au moins de novembre. Malgré son intérêt et dévouement pour l’Écosse, Salmond n’est pas arrivé à faire triompher le « oui » à l’indépendance, mais a aider à faire monter les voix du « oui » à un niveau surprenant selon plusieurs. D’après les spécialistes, même avec le vote des électeurs de la première ville d’Écosse, Glasgow, de 600 000 habitants sur les 4 millions du reste des écossais, ce n’étais pas suffisant pour faire pencher la victoire vers l’indépendance de l’Écosse. Toutefois, les faits n’empêchent pas nécessairement aux indépendantistes de demander un autre référendum dans 10 ou 15 ans comme ce fut le  cas au Québec.

Bibliographie :

BALLET Virginie et DELESALLES Sonia. « Direct-Écosse : l’indépendantiste Alex Salmond a démissionné », Libération Monde, 19 septembre 2014, p.20

FIGARO, Le, « L’Écosse rejette d’indépendance », Le Figaro, 19 septembre 2014, p.1

GATINOIS, Claire. « Référendum écossais : les cinq raisons du non », Le Monde Fr, 19 septembre 2014, p.1

LAVOIE, Gilbert. « LA victoire du non en Écosse…What next? » Ma Presse, 19 septembre 2014, p.20


Dernière édition par Danyla Alksan le Mar 30 Sep - 23:46, édité 1 fois

Danyla Alksan

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Meilleure analyse du référendum en Écosse Empty Au « non » de l'indépendance

Message par Jasmine Deslauriers Mar 30 Sep - 23:40

Vendredi 19 septembre 2014, on a entendu le résultat : l'Écosse ne se séparera pas. 55% des électeurs ont voté contre l'indépendance de l'Écosse. Cette défaite serrée fut rude pour les indépendantistes, mais le premier ministre Salmond a tout de même accepté la défaite, en déclarant : « J'accepte le verdict des urnes et j'appelle tous les Ecossais à faire de même et à accepter la décision du peuple. »

Cependant, le référendum a provoqué une certaine division dans la population entre les partisans du pour et ceux du compte, malgré les paroles prononcées par le premier ministre. Du côté du Royaume-Uni, le résultat sauve l'honneur de David Cameron et retire la crainte de perdre l'Écosse en temps qu'importante réserve pétrolière. Reste à voir si les britanniques respecteront leurs engagement face à l'Écosse.

En effet, il ne faut pas oublier que le Royaume-Uni avait fait des promesses d'accorder plus de pouvoir à l'Écosse, au Pays de Galles, à l'Irlande du Nord et à l'Angleterre.

Pour terminer, ce fut une défaite qui, au final, n'était pas si surprenante que cela: il faut se rappeler que le camp du non a souvent été en tête dans les sondages effectués à plusieurs reprises avant le jour J.

Bibliographie

AI. Le Huffington Post. (30 septembre 2014). Référendum en Écosse: les Écossais disent "non" à l'indépendance [En ligne], Adresse URL : http://huff.to/1rF3JBY

AIT ABDELMALEK, Ouerdya. KLOPP, Jacques. La Presse. (30 septembre 2014). Écosse: des sondages placent le Non en tête [En ligne], Adresse URL: http://bit.ly/1uA4azS

CARON, Régys. Journal de Montréal. (30 septembre 2014). Victoire du Non en Écosse [En ligne], Adresse URL : http://bit.ly/1wWfG6t

KIRKA, Danica. LAWLESS, Jill. La Presse. (30 septembre 2014). L'Écosse dit non [En ligne], Adresse URL : http://bit.ly/1pplb8V


Jasmine Deslauriers

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Message par arianemarois Jeu 2 Oct - 21:15

Un duel loin d’être terminé

Avec un taux de participation d’un peu moins de 85% et suite à la victoire du camp du non (avec 55,30% des voix) lors du référendum en Écosse portant sur leur indépendance, les gens du peuple écossais ayant désirés une séparation n’ont pas dit leur dernier mot. Non seulement le fait que le premier ministre démissionnaire écossais et leader du camp du « oui »  Alex Salmond, ait clamé haut et fort que les promesses des partis britanniques d’accorder plus de pouvoirs d’ordre économiques, politiques et sociaux, n’étaient que de pauvres leurres mais également puisque les votants qui désiraient le divorce entre leur pays et le Royaume-Uni se sont, dès le lendemain du référendum, affrontés, nargués et battus dans les rues des grandes villes écossaises ce qui a même mené à des arrestations. Le contentement et le mécontentement des deux camps n’empêchent tout de même pas à ceux-ci de se satisfaire des résultats. Même les indépendantistes peuvent se réjouir puisque leur 45% de voix a pu démontrer au Royaume-Uni un désir d’une grande partie de la population de voir du changement et du respect identitaire. Cependant, le premier-ministre britannique David Cameron se voit plutôt chambranlant face à l’accord de transferts de pouvoir liés à des réformes constitutionnelles pour l’instant et émet le risque de soulèvements dans les autres pays britanniques si plus de pouvoirs sont accordés à l’Écosse qu’au pays de Galles, qu’à l’Angleterre ou qu’à l’Irlande du nord par exemple. Il y a encore beaucoup de branle-bas à prévoir prochainement en lien avec ce référendum et ce malgré qu’on ait pu le qualifier à tort « d’affaire classée ».  

Bibliographie :

1. HUI, Sylvia, "Alex Salmond: les électeurs ont été «escroqués» par Londres", (page consultée le 30 septembre 2014), [La presse en ligne], http://www.lapresse.ca/international/dossiers/referendum-ecossais/201409/21/01-4802181-alex-salmond-les-electeurs-ont-ete-escroques-par-londres.php
2. FORTIER, Marco, « Le lendemain de veille en Écosse », (page consutée le 30 septembre 2014), [Le Devoir en ligne], http://www.ledevoir.com/international/europe/418980/referendum-lendemain-de-veille-en-ecosse
3. ZABIHIYAN, Bahador, « Le non à la une des quotidiens écossais », (page consultée le 30 septembre 2014), [Ici Radio-Canada en ligne], http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2014/09/19/003-non-une-quotidien-ecosse.shtml?isAutoPlay=1

arianemarois

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