Meilleure analyse de la situation en Ukraine

[Admin]

L'identité, à tout prix

Ukraine, 21 novembre 2013. Le pays s'enflamme suite au volte-face inattendu du président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Effectivement, ce dernier avait entamé des démarches afin de s'allier avec l'Union européenne (UE) dans un accord de libre-échange lorsque quelques jours avant sa signature, il renonça au projet , préférant s'allier avec la Russie, qui lui offrait une compensation de 15 milliards de dollars ainsi qu'une baisse considérable du prix du gaz russe . La population ne tarda pas à réagir, des dizaines de milliers de manifestants descendant dans les rues pour exiger la démission du président . Le pays fut mis sans dessus-dessous pour plusieurs mois, la crise n'étant toujours pas complètement résolue aujourd'hui.

Pour bien comprendre, il faut d'abord connaître la situation culturelle en Ukraine. Depuis le revirement de Ianoukovitch, la population est divisée en deux : à l'ouest, la majorité des gens est en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, tandis qu'à l'est, on est pour un retour vers la nation russe. Ceci est compréhensible, si on considère le fait que la partie orientale du pays soit plus proche géographiquement de la Russie, et si on prend en considération le passé. L'État, faisant anciennement partie de la Russie, n'est devenu indépendant qu'en 1991. Il est donc évident qu'une partie de la population ait des origines soviétiques et le désir de se tourner vers celles-ci. D'un autre côté, suite aux mauvais traitements de l'URSS (tels des famines meutrières ayant ravagé le pays) , il est tout aussi logique de constater qu'un fort mouvement populaire démocratique et indépendantiste soit né. Voilà pourquoi la question de l'adhésion à l'UE a autant déchiré l'Ukraine.

D'un point de vue plus global, nous avons la Russie de Poutine, qui rêve de redevenir la superpuissance qu'elle était à l'époque de l'URSS . Ensuite, il y a l'UE, avec ses espoirs de voir la région être unie et devenir européenne . Puis vient la communauté internationale, telle les État-Unis, l'ONU, l'OTAN et l'OSCE (Organisation pour la sécurité et coopération en Europe), qui oeuvre à faire respecter les droits, libertés et opinions des Ukrainiens, tout en préservant la paix .

Pour continuer, on aura constaté que cette crise politique a rapidement dégénéré en conflit armé. Comment? Tout a commencé le 30 novembre 2013, lorsque le gouvernement ordonna de disperser les manifestants sur la place de l'Indépendance à Kiev (la capitale), théâtre de bien des rassemblements. Seulement, on utilisa des matraques et du gaz lacrymogène pour faire respecter ces ordres. Au fil du temps, les accrochages entre policiers et gens du peuple se firent de plus en plus violents, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés. On érigea des barricades, on se regroupa par milliers si bien que Ianoukovitch se vit forcer de signer une entente avec l'opposition, dans le but de reformer le gouvernement. Le 22 février 2014, le président perdit son poste. Ce fut une grande victoire pour les militants pro-européens, mais la région est du pays s'agitait de plus en plus. Le 18 mars 2014, la Crimée (province pro-russe du sud-est de l'Ukraine) fut rattachée à la Russie, au moyen d'un référendum déclaré illégal par l'ONU et une invasion armée du territoire par des soldats russes. La tension monta lorsqu'au mois d'avril, l'OTAN menaça Moscou, alors que celle-ci venait d'augmenter drastiquement les prix du gaz vendu à l'Ukraine, jusqu'à complètement cesser sa vente en juin. Pendant ce temps, les rebelles pro-russes, soutenus par les forces armées russes, n'hésitaient pas à ériger des barrages, prendre le contrôle d'aéroports et autres bâtiments, ainsi qu'à faire des prises d'otages. On organisa également plusieurs référendums (déclarés illégaux par Kiev) afin d'obtenir l'indépendance dans diverses provinces de l'est. En juillet 2014, l'UE et les États-Unis firent pression sur la Russie en appliquant des sanctions économiques de plus en plus sévères, restreignant même son accès à l'armement .

Finalement, le 5 septembre 2014, un cessez-le-feu s'installa . Ce mardi, l'Ukraine a signé un nouvel accord politique et économique avec l'UE . Au total, le conflit aura fait plus 2000 morts et des milliers de blessés.

En bref, le fameux conlit ukrainien dont on parle depuis des mois s'est bâti autour d'un profond désir de la population de s'affirmer en tant qu'Européens ou Russes, désir renforcer par la décision du président Ianoukovitch de renoncer à un accord avec l'UE pour y préférer la Russie. Les deux mouvements se sont battus pour faire valoir leur opinion, avec des manifestations et des armes. La communauté internationale prit part au conflit en appliquant diverses sanctions. Finalement, le gouvernement ukrainien utilisa d'abord la force contre sa population, pour enfin signer divers accords avec les rebelles, la Russie et l'UE. À quoi pouvons-nous maintenant nous attendre? Une Ukraine devenue européenne? Une autre intervention de la Russie? De nouveaux référendums dans l'est? Ce sont dans les prochaines semaines que se formera l'avenir du pays.

[Méria Dellouci]

Tout d’abord, l’état conflictuel en Ukraine a connu de nombreux changements. Petro Porochenko prévoit un plan de paix et veux mettre fin à cette guerre. Celui-ci présentera donc son programme économique qui vise à préparer les élections de 2020, en Ukraine, à l’Union européenne. Le président a également mis en pied une fermeture des frontières terrestres, entre les deux États en guerre, sur 2000 kilomètres. Le but derrière ce décret est d’empêcher des agents subversifs de pénétrer le territoire ukrainien. La violence dans les rues, à l’est de l’Ukraine, n’a, par contre, nullement changée. Lundi dernier, plusieurs bombardements ont fait plusieurs morts. Sans oublier les affrontements entre les forces gouvernementales et les insurgés pro-russes, qui eux aussi furent meurtrières. On peut donc voir que le cessez-feu, du 5 septembre dernier, n’a pas eu de résultats satisfaisants.
Avec l’arrivée de l’hiver, il serait difficile de passer cette période de basse température sans gaz. Pour se faire, l’Ukraine et la Russie se sont mis en accord, afin d’assurer l’approvisionnement gazier pour tout le reste de l’Europe. Cependant, une condition s’applique, l’Ukraine doit donc rembourser le fournisseur russe, Gazprom. La facture s’élève à 3,1 milliards de dollars, qui proviennent des livraisons du printemps passé. Le fournisseur russe, livrera alors au moins 5 milliards de mètres cubes de gaz. Par contre, l’État ukrainien payera ses dettes, seulement si Gazprom s’engage à livrer durant tout l’hiver. En apprenant cela, on peut voir que le conflit est loin d’être réglé. Le conflit qui portait, plus précisément, sur les prix du gaz, a été remis au tribunal à Stockholm, où une décision sera prise. Mais malheureusement, le verdict n’apparaitra pas avant l’année prochaine. Il faudrait donc avoir une solution le plus rapidement possible puisque plusieurs régions de l’Ukraine n’ont toujours pas accès à l’eau chaude.
Ce conflit paraît éternel! Trouveront-ils une solution pour le gaz avant la venue de l’hiver? Les combats meurtriers cesseront-ils? Espérons que la réponse à mes questions sera positive.

[Léah Riverin]

Si on observe un peu le texte, on peut s'apercevoir que quelques erreurs s'y sont glissées. Ainsi, le titre est trop précis pour l'ampleur du sujet, le conflit en Ukraine ayant aussi des implications économiques et concernant de près la croissance la Russie, tel que mentionné dans l'analyse.

Concernant l'identité culturelle, on peut constater une seconde erreur, lorsque l'auteur explique que l'Ukraine de l'est est pro-russe en raison de sa proximité géographique avec la Russie. Cependant, il aurait fallu spécifier que cette proximité est également culturelle . Ensuite, il y a une lacune dans l'usage d'un mot. L'expression « des origines soviétiques » est erronée car trop vaste dans le contexte et devrait être remplacée par « des origines russes ».

Du côté des avancements dans l'affaire, il y en a eu plusieurs, tels que, malheureusement, le nombre de morts. L'ONU évalue que le conflit en Ukraine de l'est a fait au moins 3200 morts , plutôt que 2000 dans tout le pays. Aussi, Kiev et Moscou ont mis en place les bases d'un accord afin de permettre à l'Ukraine d'avoir accès au gaz russe avant l'hiver et lui permettre d'acheminer la ressource en Union européenne (UE), le pays servant d'intermédiaire .

Poursuivons avec les progrès concernant le cessez-le-feu. Si officiellement il tient bon, des bombardements et fusillades ont tout de même fait 68 morts depuis sont instauration . La paix n'est donc pas tout à fait stable. Finalement, il faut noter que le pays est entré en campagne électorale, avec le Bloc Porochenko (présentement au pouvoir) comme favori .

[Laetitia Guay-Lambert]

Des combats incessants                                         

Pour débuter cette réplique, j’ai lu la meilleure analyse politique de la situation conflictuelle en Ukraine. Cette analyse résume bien le conflit mais contient des lacunes. Certains éléments récents ne sont pas présents et manquent  à cette analyse.

Premièrement, dans ce texte l’auteur a oublié de parler du fait que la Russie veut à tout prix garder une barrière entre les pays de l’Union Européenne et elle. Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que la Russie et les pays de l’Union Européenne sont des adversaires. Elle veut donc simplement s’en tenir éloignée le plus possible. C’est donc pourquoi la Russie essaie petit à petit de prendre du territoire pour se créer une sorte de frontière contre ses propres adversaire.

Deuxièmement, de nouveaux éléments sont survenus en lien avec le conflit en Ukraine. Le président Petro Porochenko, président de l’Ukraine, aurait présenté un programme économique pour sa candidature de 2020. Il s’agit ici de 60 réformes centrées sur le côté social et économique du pays. Pourquoi? Et bien ce programme permettrait à l’Ukraine de remettre son économie sur pieds car celle-ci bat de l’aile grandement depuis plusieurs mois Le président Ukrainien aurait prit aussi comme initiative pour le pays de signer un ordre de fermeture de 2000 kilomètres de frontière avec la Russie. Cette fermeture permettrait d’empêcher la circulation d’armes et la circulation d’agents Russes qui pourraient causer de nombreux problèmes dans le pays.

Troisièmement, il y a une lacune dans cette analyse pouvant aider à comprendre le conflit. Laquelle? Eh bien il manque des détails sur les cessez-le-feu qui avaient été installés. Comme dit dans l’analyse il y avait bel et bien eu un cessez-le-feu le 5 septembre, mais par après il y en a eu un deuxième imposé. Ce deuxième cessez-le-feu a été signé à Minsk le 20 septembre pour imposer un arrêt total des combats durant 24 heures. Mais encore là à Donetsk, les combats violents ont repris.

Reste à ce demander si ce conflit prendra fin, l'actualité reste à suivre pour en savoir la suite.

[Emilia Buligan]

Le conflit continue malgré la trêve

Après avoir lu la meilleure analyse sur le conflit en Ukraine, je dois dire que toutes les informations les plus importantes s'y trouvent, par contre, il y a des nouvelles plus récentes qui ne s'y retrouvent pas, mais qui devraient être indiquées.

Premièrement, comme l'auteur de ce texte l'a spécifié, on sait que le 5 septembre, une trêve a été signée à Minsk, qui est la capitale de la Biélorussie, pour installer un cessez-le-feu. Depuis cette date, on pourrait affirmer que le calme est revenu au pays. Pourtant, c'est le 2 octobre qu'un bombardement éclate au centre-ville de Donetsk, ville ukrainienne. Les prorusses ont de nouveau attaqué l'aéroport de Donetsk, et leur chef, Alexander Zakharchenko estime que les rebelles, possédant déjà plus que 90% de la région, pourraient tout contrôler « dans deux ou trois jours au maximum ».

Deuxièmement, dans la même journée, un obus fut lancé à 500 mètres d'une école, provoquant ainsi la mort de quatres adultes et blessant huit autres personnes.

Troisièmement, d'après une source, Iouri Prodan qui est le ministre ukrainien de l'Énergie, pourrait se rencontrer avec l'Union européenne et Russie, vendredi le 3 octobre, pour parler des différents problèmes, comme les coupures que l'UE fera cet hiver à ses 28 pays membres, si la capitale russe ne reprend les livraisons à l'Ukraine.

Pour conclure, on devrait attendre et suivre l'actualité pour voir comment cette rencontre se déroulera et quels en seront les résultats. Depuis le commencement du bombardement, dix personnes ont perdu leur vie, et le conflit ne semble guère s'arrêter.

[Émilie Ouellet-Mak]

L’Ukraine dit au revoir à la Russie

Suite à l’analyse précédente sur le conflit Ukrainien, quelques changements sont de mise. Premièrement, après la signature de la trêve pro russe, Petro Porochenko, président Ukrainien, fait tout en son pouvoir afin d’établir un deuxième cessez-le-feu. Malheureusement, celui-ci ne durera que 24 heures car les combats reprendront à Donetsk.  Porochenko à décréter à son gouvernement de s’apprêter à une fermeture seulement temporaire des frontières entre la Russie et l’Ukraine. 2300 kilomètres piétonniers et routiers seront alors fermés afin d’empêcher des agents extrémistes provenant de la Russie d’entrer en Ukraine. De plus, l’accord d’association politique et économique avec l’UE est repoussé en Janvier 2016.

Deuxièmement, selon Petro Porochenko le pire est maintenant  derrière eux. De plus, l’assemblé de Kiev avait sanctionné le « statut spécial » qui avait pour but de garantir une plus grande autonomie aux régions séparatistes pro-russes et une amnistie sous conditions pour les combattants. Malheureusement, les indépendantistes ont rejeté cette offre et prévoient organiser leur propre élection présidentielle. Moscou et Kiev ont entamés un consensus, la semaine passée, afin d’assurer l’approvisionnement de gaz russe vers l’Ukraine, jusqu’au printemps. Certes, quelques incertitudes semblent ralentir ce consensus, selon cette entente, Kiev devra payer 3.1 milliards de dollars au fournisseur Gazprom. Finalement, la « stratégie 2020 » un plan avec 60 réformes économiques et sociales pour l’Ukraine au bord de la faillite depuis des mois. Porochenko souhaite construire une nouvelle Ukraine et donc déposer sa candidature de son pays afin d’adhérer à l’Union Européenne en 2020.

Finalement, le nombre de morts a augmenté.  Faisant auparavant 2000 morts le nombre a maintenant rendu à 3200.

[Sara Kim Leclerc]

Ukraine – Russie – Union européenne

Suite à la lecture de la meilleure analyse, je dois dire que l’essentiel était présent. Or un petit détail manquait à mon avis. L’auteur a ressorti que M. Poutine rêvait de redevenir la super puissance tel qu’à l’époque de l’URSS cependant, il aurait pu définir l'importance de l'Ukraine pour ceux-ci. Kiev est un lieu identitaire, considéré comme la toute première capitale de la Russie au moyen-âge.

Samedi le 20 septembre, à Minsk,  les représentants de Kiev et des séparatistes faisaient une dernière tentative pour réinstaurer la paix, malgré le cessez-le-feu du 5 septembre 2014, les armes ne s'étaient jamais vraiment baissées dans l’est de l’Ukraine. Le mémorandum de Minsk (établit sur neuf points) précise entre autre un cessez-le-feu et de créer une zone démilitarisé de 30 km dans l’est de l’Ukraine en retirant les artilleries lourdes de 15 km de la ligne de front. Dès le lendemain, l’état s’était clairement amélioré.

Le 26 septembre dernier, à Berlin, avait lieu une rencontre tripartite (l’UE, la Russie et l’Ukraine) afin de trouver un accord pour assurer un approvisionnement jusqu’au printemps pour l’Ukraine et l’Europe puisque le gaz russe passe par l’Ukraine. Cependant l’accord devra être approuvé par les deux gouvernements, chose complexe. Lors de cette rencontre, ce ne fut pas l’unanimité.
De manière sommative, Kiev devrait payer 3,1 milliards de dollars  au fournisseur russe (Gazprom), ce dernier livrerait environ 5 milliards de mètres cubes de gaz dans les prochains mois cependant, l’Ukraine ne veut pas payer sa dette si Gazprom ne s’engage pas à de livrer durant l’hiver.

Trouver une résolution avant l’hiver est primordial puisque déjà plusieurs villes n’ont plus d’eau chaude en Ukraine.

Fâcheusement, ce conflit ne sera réglé que l’an prochain(devant un tribunal).

[Maripier Gaucher]

Aurons-nous droit à une fin?

Malgré le fait que la meilleure analyse avait beaucoup de bonnes informations, je tenais à préciser quelques éléments qui n’ont, d’après moi, pas été assez précis et qui ont changés au cours des dernières semaines.

Pour commencer, plusieurs questions nous surviennent en tête quand nous parlons du conflit Russie-Ukraine. À ce jour, ce conflit a, heureusement, diminué dans la violence. En effet, c’est le vendredi 5 septembre 2014 qu’un accord de cessez-le-feu a été mis de vigueur dans l’est de l’Ukraine. Cet accord sera favorable pour la communauté. D’après Alexandre Zakhartchenko, premier ministre de la république autoproclamée de Donetsk : « Le cessez-le-feu nous permettra non seulement de sauver des vies civiles, mais aussi la vie de ceux qui ont pris les armes pour défendre leur patrie et leurs idéaux. »  La durée de ce cessez-le-feu est indéterminée, pour le moment. Malgré cet accord, les combats ne finissent plus dans l’est de l’Ukraine. Ces combats ont fait treize morts, dont neuf soldats.  Cependant, les attaques du côté des régions séparatistes ont beaucoup diminuées.

Par la suite, la Russie et l’Ukraine ont tout de même un autre conflit. Celui-ci est à propos du gaz. Des discussions devraient se dérouler, ce jeudi ou vendredi, à fin de discuter d’un accord à ce sujet. Cet accord ferait part que la Russie serait d’accord à revendre du gaz à l’Ukraine, mais celle-ci doit payer une dette de 3.5 milliard de dollars .

Pour finir, depuis novembre 2014, ce conflit ne cesse de prendre de l’ampleur et parait sans fin. Trouverons-nous un jour un terrain d’attente? Cela reste à voir.

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